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Pour notre petite histoire
Ouvrir la voie à un beau jardin

Comment nous nous sommes rencontrés

Nous nous sommes rencontrés pour la première fois lors d’une transaction après un business. Le point d’échange était fixé au pied de son appartement à Saint-Maur-Créteil, où il vivait à l’époque. À mon arrivée, au premier regard, il a dit : « C’est elle, ma femme. » en se parlant tout seul. J’ai fait semblant de ne pas entendre, parce que c’était un peu flippant mais amusant à la fois. Bizarrement, il avait l’air très sérieux et insistant, en me demandant mes origines. Poliment, je les lui ai données, tout en restant concentrée sur le but de la rencontre. Comme il ne lâchait pas, je lui ai fait savoir que j’avais déjà quelqu’un dans ma vie. Il m’a alors répondu : « Ne perds pas ton temps, c’est ta nouvelle page qui vient de s’ouvrir. » Mais la façon dont il parlait, son sérieux, son regard et la fermeté de ses mots… C’était comme si j’étais face à un prophète. Bref, le scénario était inexplicable ! Pour reprendre mes esprits, je suis revenue sur le but de la rencontre - le business, bien sûr. J’ai compté son argent et je le lui ai tendu. Il m’a dit : « Ouvre la malle arrière. » J’ai ouvert, il a chargé, puis il m’a dit de partir.

Il m'a demandé en mariage, j'ai dit oui.

Je lui ai demandé : « Avec l’argent ? » Il m’a répondu : « Laisse-moi ton adresse, je prendrai l’argent quand je serai passé installer. » Je lui ai rappelé que je lui avais dit avoir déjà un homme dans ma vie, et il m’a répondu : « Si tu es pour moi, personne ne nous empêchera. » Il a fermé la voiture et m’a demandé de partir. J’ai démarré et je suis partie, mais j’étais tellement gênée et touchée à la fois. Je me posais mille questions, au point de me demander si Dieu n’avait pas choisi ce soi-disant business pour me faire rencontrer l’homme avec qui je devais cheminer pour le reste de ma vie. Aussitôt après avoir démarré, à moins d’un kilomètre, je lui ai envoyé mon adresse. Quelques minutes plus tard, il était là, a installé ce qu’il devait installer, et n’a toujours pas pris son argent. Par contre, chose la plus surprenante, en partant il m’a dit : « Dis à ton soi-disant quelqu’un de ta vie là, de ne pas me faire perdre de temps. » Je lui ai demandé : « Ne pas te faire perdre de temps comment ? » Et il m’a répondu : « Dis-lui. » C’est ainsi que la voie a commencé à être dégagée pour lui céder la place. Il faut avouer qu’il y a eu pas mal d’obstacles, mais l’homme est resté zen et droit dans ses bottes. Et aujourd’hui encore, comme on peut le voir, nous étions faits l’un pour l’autre depuis le premier jour.

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